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mercredi 15 septembre 2010

L’effrayante puissance de la relation de un-à-un

par Les Terres Bleues
« Expérimenter, c’est imaginer. »
      Friedrich Nietzsche
Sans attendre l’Académie, je me suis pris à tenter une extrapolation macroscopique de l’incroyable relation de un-à-un que vient de nous offrir Mioara Mugur-Schächter, et tant qu’à faire, ne reculant devant rien, j’ai décidé de l’appliquer à ce que l’on appelle le cerveau planétaire.

Il ne s’agit bien sûr que d’une tentative à peine élaborée pour faire ressentir l’immense potentiel que recèle le choix de placer en plein cœur de la compréhension de la réalité la réciprocité induite par la double flèche de « un-à-un ». Le travail de recherche épistémologique et d’unification pour ce qui le concerne devrait être adossé sur les textes installant les divers algorithmes dont nous aurons besoin, et qui certainement sauront évoluer selon les aléas de leur application.

En guise de prologue : La méthode de conceptualisation relativisée par Mioara Mugur-Schächter
est ici disponible au format pdf  →  Le noyau de MCR revu au 30 juin 2009.

(Notons que le meG du microétat s’y trouve relayé par le symbole  œG de l’entité-objet.)

Techniquement, c’est assez simple, il suffit de substituer dans la formule G ↔ œG, la lettre G par la description de l’objet auquel on se réfère, au sens classique du terme. Ici, informatique, réseaux de communication, quelques milliards d’humains, interconnexions etc. Cette opération sera dénommée génération de l’objet à décrire, elle doit impérativement être accomplie de la façon la plus rigoureuse possible, mais il n’y a évidemment aucune certitude concernant « l’objectivité » de cet objet. Du côté opposé, on remplace œG par le concept, au sens classique aussi, de « ce » qui est à définir. Pour la réflexion d’aujourd’hui, on prend cyberespace ou info-sphère, super-organisme ou la matrice 

Abstraitement, pas davantage, et réellement c’est terminé. Du moins, jusqu’à la fois suivante.

J’en vois un qui sourit, c’est bon signe. Que voulez-vous que je dise d’autre ? Il n’y a rien de plus à faire, et cela tout le monde le fait. Simplement sans savoir que ça s’appelle une relation de un-à-un. Concernant donc, ce fameux supra-organisme mondial qui penserait à notre place, il n’y a ni à avoir peur d’une ‘prise de pouvoir’ par les robots sur les humains ni à pré-acquiescer face à quelle fatalité que ce soit, parce que les termes de l’alternative à travers cette relation sont imposés par nous.

C’est une relativité totale dans laquelle nous sommes. Est-il besoin de rappeler qu’à l’interface entre chaque être humain et la toile Internet, il y a un être humain ? Bon, c’est rappelé quand même. Ainsi dans l’absolu, que pourrait-il surgir que nous n’ayons produit par un acte conscient ?

Et si d’aventure, une entité disait : « Dans l’absolu ? Mais n’est-ce pas là un non-sens ? Les significations des mots glissent et se tortillent comme des anguilles et elles échappent à l’entendement. La pensée rebondit indéfiniment contre un mur insaisissable qui l’use, la déchire et l’enlise. Alors on renonce à penser. On se tait jusque dans l’âme et on attend, avec une sorte de foi impuissante. Voilà en quoi consiste ‘le problème ontologique’. », nous n’aurions plus qu’à nous interroger sur ce que nous reconnaissons dans une telle phrase avant de lui donner un qualificatif.


Deux entités et la colombe - Pablo Picasso------

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