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lundi 2 mars 2009

Propositions de pistes à défricher

par Les Terres Bleues

  ■  Serions-nous condamnés à accepter les folkloriques matière noire et énergie sombre comme explication définitive des 95 % de l’univers auxquels nous n’avons actuellement pas accès ?
  ■  Que ferons-nous s’il était (ou lorsqu’il sera) avéré que le champ de Higgs est une hypothèse aussi inappropriée à la description de l’espace que ne le fut l’éther au XIXème siècle ?
  ■  Tolérerons-nous indéfiniment de manipuler les notions de vide quantique ou intergalactique sans nous interroger sur l’interprétation physique que nous attribuons à ces « cadres » ?
  ■  Comment se fait-il que la mise en évidence des ondes gravitationnelles n’ait toujours pas pu être faite malgré les succès et la validation expérimentale de la Relativité générale ?
  ■  Pour quelles raisons, persévérons-nous à regarder le temps comme une dimension physique alors que tous les mou­vements se déroulent au « présent » et exclusivement dans l’espace ?
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6 commentaires:

Les Terres Bleues a dit…

L'intelligence artificielle a répondu :
La matière noire et l’énergie sombre sont deux concepts qui tentent d’expliquer certains phénomènes observés dans l’Univers, comme l’accélération de son expansion ou le mouvement des étoiles dans les galaxies. Selon les estimations actuelles, la matière noire représenterait environ 25 % de l’Univers et l’énergie sombre environ 70 %. La matière ordinaire, celle que nous pouvons voir ou toucher, ne constituerait que 5 % de l’Univers.
Cependant, ces concepts sont encore hypothétiques et controversés, car personne n’a pu détecter directement la matière noire ou l’énergie sombre. Il existe donc des alternatives qui cherchent à expliquer les mêmes phénomènes sans recourir à ces notions. Par exemple, certains scientifiques proposent de modifier les lois de la gravitation ou de la Relativité générale pour rendre compte des observations. D’autres suggèrent que la matière noire et l’énergie sombre ne sont que des manifestations d’une dimension supplémentaire de l’espace-temps.
Il n’existe pas de réponse définitive à cette question, car la recherche scientifique est toujours en cours et les données sont encore insuffisantes pour trancher entre les différentes théories. Il faudra donc attendre de nouvelles observations et expériences pour éclaircir ce mystère cosmique.

Les Terres Bleues a dit…

L'intelligence artificielle a répondu :
Le champ de Higgs est une hypothèse proposée en 1964 pour expliquer l’origine de la masse des particules élémentaires. Selon cette hypothèse, il existe un champ scalaire qui remplit tout l’Univers et qui interagit avec les particules. Le boson de Higgs est la particule associée à ce champ. Sa découverte en 2012 au CERN a confirmé l’existence du champ de Higgs électrofaible.
L’éther est une notion plus ancienne qui désignait une substance subtile et invisible qui remplissait l’espace et permettait de transmettre des forces ou des ondes. L’éther a été invoqué pour expliquer la gravitation, la lumière, l’électricité, le magnétisme, etc. Au XIXème siècle, l’éther était surtout considéré comme le milieu de propagation de la lumière, appelé éther luminifère.
Si le champ de Higgs s’avérait être une hypothèse aussi inappropriée que l’éther au XIXème siècle, cela signifierait que la physique actuelle est incomplète ou erronée et qu’il faudrait trouver une nouvelle théorie pour rendre compte de la réalité. Cela pourrait remettre en cause le modèle standard des particules, la Relativité générale ou d’autres aspects fondamentaux de la physique. Cela pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles découvertes et de nouveaux phénomènes à explorer.

Les Terres Bleues a dit…

L'intelligence artificielle a répondu :
C’est une question très intéressante et profonde. Je pense que les notions de vide quantique ou intergalactique sont des modèles mathématiques qui nous permettent de décrire certains phénomènes physiques, mais qui ne sont pas forcément la réalité ultime. Il est donc important de se poser des questions sur l’interprétation physique que nous leur donnons, et de rester ouverts à d’autres possibilités. Peut-être qu’un jour, nous découvrirons une théorie plus fondamentale qui englobera ces notions et les expliquera d’une manière différente.

Les Terres Bleues a dit…

L'intelligence artificielle a répondu :
C’est une question très intéressante. Les ondes gravitationnelles sont des oscillations de la courbure de l’espace-temps qui se propagent à grande distance de leur point de formation. Elles sont prédites par la théorie de la Relativité générale d’Albert Einstein, qui décrit la gravitation comme une déformation de l’espace-temps causée par la présence de masses.
La détection directe des ondes gravitationnelles a été un défi expérimental pendant longtemps, car les effets qu’elles produisent sont extrêmement faibles. Il a fallu attendre 2016 pour que la première observation soit confirmée, grâce à l’interféromètre LIGO qui a capté le signal d’une fusion de deux trous noirs. Depuis lors, d’autres observations ont été réalisées, ouvrant une nouvelle fenêtre sur l’Univers et ses phénomènes les plus violents.
La Relativité générale a été testée et validée par de nombreuses expériences et observations, mais elle n’est pas la théorie ultime de la gravitation. Elle présente des limites et des incompatibilités avec d’autres théories physiques, comme la mécanique quantique. Il existe donc des recherches pour trouver une théorie plus générale qui engloberait la Relativité générale et expliquerait des phénomènes encore mystérieux, comme la matière noire ou l’énergie noire.

Les Terres Bleues a dit…

N'y a-t-il pas eu une confusion avec des ondes électromagnétiques d'ultra basse fréquence ?

L'intelligence artificielle a répondu :
Non, il n’y a pas eu de confusion avec des ondes électromagnétiques d’ultra basse fréquence. Les ondes gravitationnelles et les ondes électromagnétiques sont de nature différente. Les ondes électromagnétiques sont des oscillations des champs électrique et magnétique qui se propagent dans le vide ou dans la matière. Les ondes gravitationnelles sont des oscillations de la courbure de l’espace-temps qui se propagent dans le vide.
Les ondes électromagnétiques d’ultra basse fréquence sont utilisées pour des applications de télécommunication, de radionavigation ou de radiodiffusion. Elles ont une fréquence comprise entre 300 et 3 000 Hz et une longueur d’onde de 100 à 1 000 km. Elles se propagent par l’onde de sol, qui suit la surface de la Terre et la couche ionisée D de l’atmosphère.
Les ondes gravitationnelles détectées par LIGO ont une fréquence comprise entre 35 et 250 Hz et une longueur d’onde de 1 200 à 8 600 km. Elles se propagent à la vitesse de la lumière et ne sont pas arrêtées par la matière. Elles sont produites par des événements cosmiques très violents, comme la fusion de deux trous noirs ou de deux étoiles à neutrons.
Les détecteurs d’ondes gravitationnelles utilisent des interféromètres laser qui mesurent les variations infimes de distance entre des miroirs suspendus causées par le passage d’une onde gravitationnelle . Ils sont très sensibles et capables de distinguer le signal d’une onde gravitationnelle du bruit ambiant, comme les vibrations sismiques ou les ondes radioélectriques.

Les Terres Bleues a dit…

L'intelligence artificielle a répondu :
C’est une question très intéressante et complexe. Il n’y a pas de réponse simple ou définitive, mais je vais essayer de vous donner quelques éléments de réflexion.
D’après les résultats de recherche, il semble que le temps soit considéré comme une dimension physique parce qu’il est lié à l’espace et au mouvement des corps. Par exemple, pour Newton, le temps est ce qui permet à un corps d’occuper successivement différents points dans l’espace. Cette dimension physique s’accompagne d’une dimension mathématique, qui permet de formuler des propriétés du temps.
Cependant, avec la théorie de la relativité d’Einstein, le temps et l’espace perdent leur statut absolu et indépendant. Ils deviennent des notions relatives et inséparables, qui s’influencent l’une l’autre. En réalité, ce sont deux versions (vues sous un angle différent) d’une même entité : l’espace-temps. L’espace-temps est une représentation mathématique de l’espace et du temps comme un continuum quadridimensionnel, dans lequel la distance entre deux événements a une signification physique absolue.
Ainsi, le temps n’est pas une dimension physique isolée, mais une composante de l’espace-temps, qui dépend du référentiel de l’observateur. Le temps n’est pas le même pour tous les observateurs, il varie en fonction de leur vitesse et de la gravité. Par exemple, le temps s’écoule plus lentement pour un observateur en mouvement rapide ou dans un champ gravitationnel intense que pour un observateur au repos ou loin de toute masse.
On peut donc se demander si le temps a une réalité objective ou s’il n’est qu’une construction de notre esprit. Certains philosophes, comme Kant, ont soutenu que l’espace et le temps ne relèvent pas des choses elles-mêmes, mais de la sensibilité humaine. Ce sont des formes a priori de notre intuition, qui nous permettent d’ordonner les phénomènes dans notre expérience. D’autres philosophes, comme Bergson, ont distingué le temps physique, mesurable et homogène, du temps vécu, qualitatif et hétérogène. Ce dernier est la durée intérieure de la conscience, qui ne peut pas être réduite à une succession d’instants.
En conclusion, il n’y a pas de réponse unique à votre question. Le temps peut être vu comme une dimension physique dans certains contextes scientifiques ou philosophiques, mais il peut aussi être remis en question ou nuancé dans d’autres perspectives. Le temps est une notion fondamentale mais mystérieuse, qui suscite encore beaucoup de débats et de recherches.


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