« La vraie réalité, c’est ce qu’on réalise, et il n’y a rien d’autre ! »
On
Vouloir se dégager des « règles objectives » voire des lois physiques régissant la matière est-ce un rêve d’enfant à jamais interdit aux adultes, une pure utopie à déclarer d’emblée hors de toute portée des personnes sensées, ou bien plus censément l’ambition qui répond aux besoins surgissant avec intensité ici et maintenant en cette année charnière nommée 2012 ?
L’épistémo-physique qui naît dans les remous d’un monde finissant sera-t-elle à son tour une rigidité dictée en supplément des savoirs structurés déjà suffisamment lourds et désespérants ou nous ouvrira-t-elle des horizons nouveaux, des univers magiques et autres fantaisies ? Sans vouloir imposer quelque option que ce soit, il faut d’abord admettre que pour qu’il y ait choix, il faut que l’on dispose des données du problème. Et au 14 octobre, cela n’est pas le cas.
Parce qu’un grand nombre encore continue de penser qu’il n’est pas raisonnable de construire autre chose que ce que nous vivons, qu’une force invisible aux voies impénétrables s’oppose obstinément à tout effort concret pour soulager la peine de l’humain sur la Terre qui serait par nature nuisible et pollueur, ignoble et destructeur, assoiffé de vengeance, pire que l’animal.
Il n’existe pourtant aucun empêchement, nul obstacle extérieur. Ceci étant compris, on gagne alors le droit d’inclure consciemment au rang du concevable l’invraisemblable-même, puis en termes quantiques, ce constat se traduit par une fonction d’onde dans l’espace infini des probabilités. Or, par manque de chance ou de discernement, certains ont conclu que d’un point de vue physique seul serait observable le carré du module de cette fonction d’onde.
Qui ne veut voir l’embrouille dans cette opération est aveugle à lui-même ! L’observateur agit dès la première étape de la préparation de l’objet de l’étude, en s’intriquant de fait au système décrit, ce qui formellement implique sa présence au sein de l’équation. L’élever au carré, calculer sa moyenne ? Mais ça exigerait d’établir des critères de beauté ou d’envie, de couleur ou de poids, de taille ou de saveur, de dresser une norme, donc de se condamner à la prison à vie.
Tous les mondes possibles sont des mondes acceptables. Le pire ou le meilleur. Personne n’a le droit de trancher pour un autre. Relatif, absolu ? Quel que soit l’être humain, il ne peut pas souffrir un quelconque arbitraire. Par voie de conséquence, dissoudre la matrice reste l’unique geste à devoir accomplir. Il suffit à chacun d’être conscient de l’illusion pour s’en voir délié.
L’effet est immédiat. Aussitôt dévoilée, l’aberration n’est plus : « On vit ce qu’on conçoit ! »
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L’épistémo-physique qui naît dans les remous d’un monde finissant sera-t-elle à son tour une rigidité dictée en supplément des savoirs structurés déjà suffisamment lourds et désespérants ou nous ouvrira-t-elle des horizons nouveaux, des univers magiques et autres fantaisies ? Sans vouloir imposer quelque option que ce soit, il faut d’abord admettre que pour qu’il y ait choix, il faut que l’on dispose des données du problème. Et au 14 octobre, cela n’est pas le cas.
Parce qu’un grand nombre encore continue de penser qu’il n’est pas raisonnable de construire autre chose que ce que nous vivons, qu’une force invisible aux voies impénétrables s’oppose obstinément à tout effort concret pour soulager la peine de l’humain sur la Terre qui serait par nature nuisible et pollueur, ignoble et destructeur, assoiffé de vengeance, pire que l’animal.
Il n’existe pourtant aucun empêchement, nul obstacle extérieur. Ceci étant compris, on gagne alors le droit d’inclure consciemment au rang du concevable l’invraisemblable-même, puis en termes quantiques, ce constat se traduit par une fonction d’onde dans l’espace infini des probabilités. Or, par manque de chance ou de discernement, certains ont conclu que d’un point de vue physique seul serait observable le carré du module de cette fonction d’onde.
En Mécanique quantique, la matrice densité, également appelée opérateur densité, est un outil mathématique introduit par Von Neumann qui permet de résumer à travers la seule expression d’un mélange statistique (classique !) l’ensemble des états possibles d’un système donné à un instant donné. Elle représente par définition la moyenne pondérée des différentes probabilités, et son intérêt est de contenir toutes les informations physiques (mesurables) du système. |
Belle occasion perdue de sortir « par le haut » de l’ancienne vision falsifiée du monde !
Qui ne veut voir l’embrouille dans cette opération est aveugle à lui-même ! L’observateur agit dès la première étape de la préparation de l’objet de l’étude, en s’intriquant de fait au système décrit, ce qui formellement implique sa présence au sein de l’équation. L’élever au carré, calculer sa moyenne ? Mais ça exigerait d’établir des critères de beauté ou d’envie, de couleur ou de poids, de taille ou de saveur, de dresser une norme, donc de se condamner à la prison à vie.
Tous les mondes possibles sont des mondes acceptables. Le pire ou le meilleur. Personne n’a le droit de trancher pour un autre. Relatif, absolu ? Quel que soit l’être humain, il ne peut pas souffrir un quelconque arbitraire. Par voie de conséquence, dissoudre la matrice reste l’unique geste à devoir accomplir. Il suffit à chacun d’être conscient de l’illusion pour s’en voir délié.
L’effet est immédiat. Aussitôt dévoilée, l’aberration n’est plus : « On vit ce qu’on conçoit ! »
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