« Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »
Gottfried Wilhelm Leibniz
Cette interrogation venue du fond des âges paraît vertigineuse, et l’est certainement pour qui a peur du vide vers lequel elle entraîne de façon immanquable. La pensée suspendue comme en apesanteur au cœur des galaxies, concevoir le néant est un arrache-tête. À l’opposé par contre d’une telle folie, observer « quelque chose » semble avoir l’évidence de la banalité. Retenons cependant qu’en termes de physique nous avons sous la main deux modélisations pour parler de ce monde, deux théories distinctes incompatibles entre elles : la Relativité générale prônant une vision du temps intégré à l’espace en un continuum quadridimensionnel, qui se distingue ainsi de l’approche ordinaire du temps employé en Mécanique quantique, même relativiste.
Mais la réalité, si tant est qu’on l’admette, n’a vraiment rien à faire de la manière dont nous la représentons. Que ça nous plaise ou non, elle est unifiée ! Impossible pourtant d’opter pour un modèle au détriment de l’autre puisque les deux sont bons. Ce constat est patent et il s’impose à tous. Rien n’est à supprimer, les lignes d’univers valent les fonctions d’onde, et nous devons forger obligatoirement un cadre plus global qui puisse se réduire dans de justes limites à l’une ou bien à l’autre, plutôt que de chercher à inférer des règles à partir des acquis.
L’espace-temps relationnel généré en juin 2011 à savoir un fibré vectoriel dont la fibre est de dimension trois, et la base l’hyperplan projectif sur le corps des quaternions possède par construction trente-six dimensions. Si on choisit de ne prendre pour base que le plan projectif réel et un espace vectoriel réel également, de dimension deux, constituant la fibre, on retrouve alors l’espace-temps à quatre dimensions de Minkowski utilisé en Relativité générale qui, par le biais de cette opération, devient un cas particulier d’une conceptualisation plus vaste.
À l’identique, parmi plusieurs possibles, on peut considérer l’espace-temps classique comme un fibré vectoriel ayant pour base la droite projective réelle, qualifiée de temps, et où la fibre est l’espace tridimensionnel. Pareille restriction de notre conjecture est bien sûr acceptable, et nous amène à dire qu’il s’agit là encore d’une image partielle de notre espace-temps complet.
En prime, la question du début se dissout d’un seul coup, car on ne doit exclure de notre interprétation ni le zéro ni l’infini. En effet, il n’y a qu’une alternance de quelque chose et de rien : du néant surgissent à la fois l’univers et son anté-univers, qui s’annihilent aussitôt l’un l’autre. Puis le cycle se répète continuellement au rythme du temps de Planck. Cela revient à postuler que l’univers clignote à la fréquence de cent milliards de milliards de yottahertz ; le yottahertz déjà étant égal à un milliard de milliards de mégahertz. C’est là une fantastique onde porteuse sur laquelle la vie ne se traduit que par d’incroyables minuscules modulations.
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Mais la réalité, si tant est qu’on l’admette, n’a vraiment rien à faire de la manière dont nous la représentons. Que ça nous plaise ou non, elle est unifiée ! Impossible pourtant d’opter pour un modèle au détriment de l’autre puisque les deux sont bons. Ce constat est patent et il s’impose à tous. Rien n’est à supprimer, les lignes d’univers valent les fonctions d’onde, et nous devons forger obligatoirement un cadre plus global qui puisse se réduire dans de justes limites à l’une ou bien à l’autre, plutôt que de chercher à inférer des règles à partir des acquis.
L’espace-temps relationnel généré en juin 2011 à savoir un fibré vectoriel dont la fibre est de dimension trois, et la base l’hyperplan projectif sur le corps des quaternions possède par construction trente-six dimensions. Si on choisit de ne prendre pour base que le plan projectif réel et un espace vectoriel réel également, de dimension deux, constituant la fibre, on retrouve alors l’espace-temps à quatre dimensions de Minkowski utilisé en Relativité générale qui, par le biais de cette opération, devient un cas particulier d’une conceptualisation plus vaste.
À l’identique, parmi plusieurs possibles, on peut considérer l’espace-temps classique comme un fibré vectoriel ayant pour base la droite projective réelle, qualifiée de temps, et où la fibre est l’espace tridimensionnel. Pareille restriction de notre conjecture est bien sûr acceptable, et nous amène à dire qu’il s’agit là encore d’une image partielle de notre espace-temps complet.
« L’Univers pourrait n’être qu’une autre expression du néant |
En prime, la question du début se dissout d’un seul coup, car on ne doit exclure de notre interprétation ni le zéro ni l’infini. En effet, il n’y a qu’une alternance de quelque chose et de rien : du néant surgissent à la fois l’univers et son anté-univers, qui s’annihilent aussitôt l’un l’autre. Puis le cycle se répète continuellement au rythme du temps de Planck. Cela revient à postuler que l’univers clignote à la fréquence de cent milliards de milliards de yottahertz ; le yottahertz déjà étant égal à un milliard de milliards de mégahertz. C’est là une fantastique onde porteuse sur laquelle la vie ne se traduit que par d’incroyables minuscules modulations.